Lors de fouilles très poussées dans le quartier de la Guille en Lugdunum, un groupe d’archéologues a découvert l’existence oubliée d’un petit être appelé le ZùZù.

Cet être disparu vivait sur notre planète il y a fort longtemps. Le groupe d’archéologues n’a pas encore réussi à dater son existence mais il a retrouvé des traces et des photos de sa présence sur terre.

Qui était donc le ZùZù ?

Le ZùZù était un petit être qui ne mesurait pas plus d’un mètre de haut, certains ZùZùs pouvaient même être extrêmement petits. Ces étonnants individus avaient une certaine ressemblance avec l’homme, ils pouvaient faire penser à des nouveaux nés ou à des vieillards minuscules.

Le Zùzù n’avait pas de mot pour parler, il ne savait communiquer qu’avec des objets, chaque objet avait une signification (message, idée, concept, demande, réponse, etc.).

Le Zùzù ne faisait pas de commerce, il était désintéressé.

Le Zùzù vivait avec ses pairs en toute quiétude, il ne connaissait pas la guerre, il avait juste du plaisir à être au monde.

La société du Zùzù n’était pas très organisée mais très heureuse.

Et puis  le Kaputalisme est arrivé causant la perte de la société ZùZù.

En effet, le Kaputalisme est cette onde négative générée par l’Oseille, une plante toxique qui a envahit la planète.

Cette mauvaise herbe – en générant le Kaputalisme - a perturbé l’écosystème du Zùzù, conduisant ce peuple heureux à déprimer grave et à disparaître à jamais.

Voilà ce que l’on possède comme données sur le ZùZù. Les archéologues ne connaissent pas encore tout sur cet individu et son organisation mais les recherches continuent car son mode de vie intrigue.

On ne connaît de lui que les quelques trouvailles faîtes lors des fouilles dans le monde entier mais les plus grandes découvertes à son sujet ont été faîtes à la Guille en Lugdunum.

sur le mur d' enceinte de l'université

contribution de Lydie M

Projet : « Mettre nos fouilles dans vos caisses »

chargé de projet Loren

Inspiration

Projet s’inspirant du travail de Marc Pessin : sculpteur, graveur, éditeur né en 1933 et vivant à St Laurent du Pont.

«Un découvreur du continent invisible de notre « espace du dedans » qu’il a su, convertir en images palpables et surprenantes. » (Charles Dobzynski) archéologue de l’imaginaire prolifique, il crée des signes, des objets qui deviennent les témoignages d’une civilisation qui se désenfouit d’elle-même.

Proposition initiale de Loren :

Creusons et inventons tous ensemble « l’identité » du peuple de la Guillotiere

Projet : « Mettre nos fouilles dans vos caisses »

résidence d’artistes conçue ensemble.

Loren s’appuyant sur l’association « Dîtes 33 » et les habitants du

Tout comme Marc Pessin, les habitants du quartier inventeront une ou plusieurs civilisations pour lesquelles ils concevront les mythes, les objets, les langues,

 les us et coutumes, etc…..de ces « ancêtres ».

La fête des lumières de Lyon (8 décembre) en sera un des moments de restitution matérialisée par

 « Des fouilles »

Celles-ci seront réalisées, mises en lumière et animées par les habitants.

Le Projet est avant tout artistique mais « Mettre nos fouilles dans vos caisses » sera traité comme un véritable chantier archéologique. Un contact avec le service archéologie, les archives municipales, la librairie des mémoires lui apporte  une caution « scientifique »

Chaque habitant petit et grand, association, classe et élève, etc. préparera en concertation et avec l’aide de l’association « Dîtes 33 » un élément de ce passé et décidera de sa mise en lumière et de son emplacement dans « les fouilles » ou dans le quartier. Cet élément pourra être entièrement fabriqué ou issu de récupération.

La part festive est complètement intégrée dans le projet aussi bien lors des ateliers préparatoires que lors de la restitution finale.pendant les soirées de la Fête des lumières sont partagées avec les participants, les habitants du quartier, les acteurs locaux, les spectateurs. C’est un moment convivial et festif