niveau de
« FOUILLES ARCHÉONOLOGIQUES »
avec les ceramiques datées au carbone 33 du 26 octobre 2010
Photo de Claire Croset Denambride
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« FOUILLES ARCHÉONOLOGIQUES »
avec les ceramiques datées au carbone 33 du 26 octobre 2010
Photo de Claire Croset Denambride
(paint photo de Victor Marteau)
c'est presque pret pour le 42000
Nous avons rzetrouvé la trace du tueur de la guille
la verité est bien belle
ancien dieu a qui ont faisait des sacrifices pour le retour de la lumiere au moment le plus sombre de l'année se trouva bien depourvu quand la mode des sacrifice fit passée
Les hommes ne se souvenaient pas qu'il risquaient de rester dans le noir le plus complet .
Aussi decida t'il de tuer lui meme tous les ans au 8 decembre pour que la lumiere fut
son sarcofage avec cette inscription:
MA LUMIÈRE DANS TON REGARD
À tous les comateux désespérés.
Que s’est-il passé depuis le samedi 16 octobre 2010, lancement sans tambours ni trompettes sur un lit de sardines grillées et sous la pluie stridente des néo-fouilles archéonologiques de la rue Pasteur ? Nous savions par des sources autorisées qu’une découverte de la plus grande importance était sur le point d’être révélée au vaste public. Mais les bouches restaient scellées tant les notes de recherche s’amoncelaient et provoquaient l’émoi du petit monde déloyal des chercheurs, paléontologues, mythologues et autres ethnologues. Des bruits de couloir couraient, fulgurants, des mâchoires pendantes illustraient assez l’indicible désarroi de certains. Et l’excitation non feinte d’autres qui n’hésitaient pas à parler de découverte du siècle.
Aujourd’hui, dans toute la cité des Gaules on éprouve une flagrante effervescence doublée malgré tout d’une indéniable réserve. D’ailleurs, Les conseillers du maire que nous avons consultés restent sur la défensive. On sent également une agitation à peine voilée dans les milieux catholiques où cette découverte pourrait remettre en question le dogme même sur lequel est fondée cette religion. Nous supposions depuis longtemps –voir les iniques procès en sorcellerie qui brisèrent dans l’œuf l’émancipation des femmes ou les comportements extrémistes de nombreux fanatiques qui voient dans chaque goutte de sperme un « petit agité »- que les religions étaient des mouroirs de l’âme nous en aurons peut-être dans un proche avenir la confirmation.
Il semblerait que les chercheurs lyonnais aient contacté le professeur R. Z. de l’Université de Lausanne qui a écrit une thèse remarquée sur le comportement masturbatoire des bonobos en milieu concentrationnaire. À ce jour aucune réponse du savant émérite n’a atteint nos tristes contrées. Rappelons que ce merveilleux pays où se lovent calme et volupté a su accueillir comme il se doit l’argent des hauts dignitaires nazis ainsi que certains pédophiles notoires.
Un contact avec la terre cotonneuse qui condamna Oscar Wilde à deux ans de travaux forcés pour outrage aux mœurs en 1895 fut également établi par C.D., titulaire d’une chaire de philosophie phénoménologique et grande amie de J. M. qui s’est marié avec elle un mois après leur première rencontre. Mais nous nous égarons. Les propos qui nous rassemblent ce jour sont exempts de frivolité. La face du monde pourrait en être modifiée. La maîtresse des fouilles, M.B., toujours au taquet, par ses bons conseils avisés, évite que sa petite troupe ne tombe dans quelque tragique chausse-trape. D’après nos constatations, certains auraient tendance à s’enflammer assez facilement pour un rien. N’est-ce pas G.B. l’affamé ? Pas de lobotomie pour notre vaillante équipe. Avançons avec prudence sur ce chemin de longue haleine. Il faut tête froide savoir garder quand on a la responsabilité d’un tel chantier. Et séparer le bon grain de l’ivraie.
Après ces nécessaires prolégomènes, entrons dans le vif du sujet car, bienheureux lecteur, nous avons la chance et le privilège de découvrir avec vous en avant-première les audacieuses esquisses d’une thèse pour le moins originale : depuis des millénaires des sacrifices ont eu lieu tous les huit décembre pour que vive la lumière. En résumé, il faut tuer pour exister. Malgré le fait qu’« un coup de dés jamais n’abolira le hasard » les symboles sont foulés au pied. Seul compte le mystère de la Chair célébré par des crimes monstrueux dignes des « Cent-vingt journées de Sodome ».
Ainsi, le sang donnerait naissance à une rédemption idéale. Après tout, nous ne sommes pas si éloignés de la doctrine chrétienne où le Christ, par sa mort, a racheté le genre humain aux siècles des siècles. Et la notion de péché dans tout cela, me direz-vous ? Où sont les âmes des morts ? Au purgatoire avec celles des hyènes ! Qu’elles crèvent ! La transgression de la loi divine est souhaitée ou plutôt elle est inévitable donc licite si l’homme ne veut pas vivre dans le noir perpétuel comme certaines peuplades primitives qui n’ont pas su adorer la lumière qui est elle-même consubstantielle à la chair. Et la chair comme « énergie vitale » pourrait nous élever au rang de « surhomme » nietzschéen. De là à énoncer péremptoirement que « la chair est femme » il y a un fossé que beaucoup de nos contemporains n’hésitent pas à franchir allégrement. N’oublions pas cependant que ce corps pulpeux aux apparences néanmoins trompeuses qui a inspiré maints cinéastes de Russ Meyer à Federico Fellini en passant par Luis Buñuel a été façonné à partir de la côte d’Adam. Un os. De quoi modérer nos ardeurs. Pensez-y la prochaine fois que vous embrasserez délicatement votre femme sur la bouche !
Ces sacrifices sanglants, rituels immuables, ont perduré pendant des millénaires. À l’origine, « jardins des délices » somptueusement déliquescents et grandiloquents imaginés par un thuriféraire de Jérôme Bosch sous acide, ils sont devenus au fil du temps de sordides attroupements dans des abattoirs de seconde zone où s’exhale l’odeur du sperme, du sang et de la sueur. Les spectateurs, impatients et ivres de lumière, claquent dans leurs mains avec fougue. Enfin des carotides tranchées d’un geste serein jaillissent des flots de sang qui baignent leur face livide. C’est l’extase. Longtemps. Avec délectation. Longtemps. Parfum de mort. Longtemps. Longtemps. Faut-il décrire la suite ?
Et puis un délitement. Les clameurs se sont tues. La misère du temps qui ne tient qu’à un sacrifice.
Au début était la femme.
Il n’est donc pas inopportun de penser que les premiers sacrifices concernaient de très jeunes femmes nubiles et vierges, choisies pour leur beauté exceptionnelle. On relate que des demoiselles, issues de la grande bourgeoisie ou de la noblesse, ont voulu échapper à cet insigne honneur en pratiquant à l’instar du divin Marquis une vie de débauche dés leur plus jeune âge. Celles issues de milieux défavorisés offraient leur virginité à des assistants corrompus du personnel administratif chargé d’établir les listes des heureuses élues. Enfin notons que certaines familles en ont profité pour se débarrasser des particules nocives qui contaminaient leur lignée : handicapées physiques ou/et mentales, féministes, subversives …
Plus les scientifiques avancent à l’aveuglette dans les strates spatio-temporelles plus ils exhibent des éléments qui se contredisent radicalement ou façonnent des problématiques antinomiques.
C’est à ce prix exorbitant que nous pouvons donner un nouveau sens à la vie.
Des corps blancs et graciles écartelés à l’aide de chaînes tendues par des treuils mécaniques jusqu’à la rupture de la peau, des muscles et des tendons. Des jambes et des bras arrachés dans un maelström de hurlements et de sang mêlés. Puis on détache la chair des os, on la découpe avec un hachoir et l’on jette les morceaux obtenus dans d’immenses chaudrons. Une viande cuite à point pour un immense banquet organisé pour fêter la Lumière et ses fastes.
Ces « bacchanales » populaires ont laissé la place à de petits meurtres clandestins entre amis. Timide ressac. Et puis rien ! On a crucifié des chiens … On a éliminé des rats… Et puis rien ! On a fendu des castors… On a écrasé des vers de terre… Et puis rien !
Les ténèbres dans le désert de nos mémoires. Comme si un attrape-mouches pouvait capturer un éléphant lancé au galop.
Il faut abattre le quatrième mur
Éradiquons les bonnes consciences
Matraquons « l’être suprême »
Dynamitons le Capital
Ecce Homo
J’entends des voix illicites
Au nitrate d’argent de mes synapses grillées
Octobre rouge
Dieu est mort
Il faut l’empêcher de ressusciter
Avec une poignée de clous et une couronne d’épines l’espoir renaît
J’entends des voix fantomatiques
Il faut tuer détruire massacrer
Derrière les ombres se cache le reflux de nos errances
Nous sommes tous
Des déserteurs et des réfractaires
Des régicides
Des parricides
Des matricides
Des infanticides
Des insecticides
Inféconde semence qui glisse entre mes doigts poisseux
Poignarder ou crever
Des rebelles dansant sur un lit de gardénias au seuil de l’Enfer
Les cocktails Molotov pleuvent sur « la cité de l’indicible peur »
Les Kalachnikovs déciment des troupeaux de pleutres
Salut à toi
Combattant inconnu
À ceux qui hurlent crient vitupèrent éructent
Leur haine leur dégoût leur colère leur révolte
À ceux qui luttent
Vivre libre ou mourir
À ceux qui ont froid
À ceux qui ont faim
À ceux qui quémandent une larme d’amour
Une pelletée de terre
Sur mon corps
Pas d’extrême-onction
Le scintillement des étoiles
Au-dessus des champs de bataille
Et sur un lambeau de papier déchiré effiloché fissuré déchiqueté délavé souillé corrodé rongé consumé torturé brûlé dévoré par de perfides moisissures nous pouvons deviner cette phrase sibylline :
J’IRAIS CRACHER MES YEUX DANS TA LUMIÈRE
Gérard BOURGEOIS
L’association « Dîtes 33 » soutient loren et les habitants du quartier autour de différents projets
. Depuis 2007, Loren a orienté son travail sur le thème de l’identité.
La part festive est complètement intégrée dans les projets aussi bien lors des ateliers préparatoires que lors differantes restitution.
Ces differants projets sont partagées avec les participants, les habitants du quartier, les acteurs locaux, les spectateurs en privilégiant la convivialité, la participation, l’interactivit.
…
Ce blog est ouvert à tous venez avec vos racines réelles et imaginaires et avec comme seul engrais vos souvenirs et vos rêves faites germer les passés et les futurs d’une ville en devenir où les graines plantées depuis des années portent les fruits d’un chant luxuriant où s’entremêlent les voix du Monde
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